
• La
thèse de l’évolution, naturelle pour nous aujourd’hui,
a été inspirée à Charles Darwin par
son voyage aux Galápagos. C’était aux environs
de 1850. Ses idées révolutionnaires ont été plutôt
mal reçues, on croyait alors à la création
divine finalisée. Son bateau s’appelait le Beagle.
•
Les raies volent près de la surface pour manger le plancton,
on aperçoit souvent le bout de leurs ailes hors de l’eau.
On peut les confondre avec des ailerons de requins, en plus mou
et moins « décidés ».
•
Les raies et les requins appartiennent à la même famille,
ils n’ont pas de squelettes (arrêtes) mais un cartilage.
•
Les requins font l’objet d’études approfondies
car ils n’attrapent que très peu de maladies, leur
système immunologique très au point inspirera peut-être
les chercheurs.
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Quand les manchots muent, ils ont l’air de bébés
un peu grands sortis du nid avec la tête rentrée dans
les épaules. Changer de plumage leur prend une dizaine
de jours pendant lesquels ils ne peuvent pas nager, donc pas
manger.
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Les frégates mangent presque uniquement du poisson péchés
par d’autres espèces. Elles surveillent du haut du
ciel sans bouger leurs ailes et une fois le poisson attrapé,
elles foncent et harcèlent le pêcheur, souvent en
groupe, jusqu’à ce qu’il lâche ou régurgite
sa proie. C’est à cette pratique de pirate qu’elles
doivent leur nom.
•
Les lions de mer sont bien connus sous le nom d’otaries.
•
Le cormoran aptère (sans ailes) ne vit que sur la côte
ouest d’Isabela et sur Fernandina. Pêchant sous l’eau,
dans une région très poissonneuse et sans prédateur
terrestre, il a développé des pattes et des palmes
très robustes et a complètement abandonné le
vol. Cependant, il ressemble fortement au cormoran commun, donc à un
oiseau, ce qui n’est pas le cas du pingouin.
•
Les tortues terrestres ayant eu leurs territoires encerclés
par des coulées de lave infranchissables pour elles, les
colonies ont été isolées, les unes des autres.
Au cours du temps, elles ont donc évolué dans des
directions un peu différentes. On trouve aujourd’hui
de nombreuses espèces distinctes, aux caractéristiques
particulières, issues d’une même souche. C’est
aussi le cas des pinsons, mais pour d’autres raisons…
•
Les cachalots font un nuage rond, alors que les baleines font un
jet droit. L’évent des cachalots n’est pas central
mais vers l’avant et déporté légèrement à gauche.
Ainsi grâce à leur souffle, on peut identifier les
cachalots et connaître leur direction. Les baleiniers savaient
distinguer les baleines entre elle grâce à leurs
souffles.
•
Chaque volcan d’Isabela possède sa propre espèce
de tortue, comme pratiquement tous les volcans de l’archipel.
Le nombre de spécimens est chaque fois assez restreint,
de l’ordre de 200 à 400. C’est très peu,
mais ça fonctionne depuis longtemps…
•
Les chèvres, très voraces et agiles, menacent réserves
naturelles de nourriture des tortues et des iguanes.
•
En 1992, sous l’influence de la mafia chinoise et japonaise,
la razzia des concombres de mer (qui filtrent le sable et les fonds
marins) a commencé. Ils ont été pêchés
par millions, cuits, séchés et envoyés en
orient ou vendus aux bateaux usines qui venaient exprès
les chercher et en profitaient pour pêcher industriellement
toutes les autres espèces. On estime que 30 millions de
concombres on été pêchés en 1992.
•
La réponse à ce fléau a été la
création de la réserve marine qui n’existait
pas jusqu’alors.
•
Fernandina est l’île vierge de toute introduction
humaine la plus grande du monde.
•
Les pêcheurs de concombre de mer s’étaient installés
sur Fernandina et avaient introduit drogue, prostitution, mais
surtout chiens et chats. Tous ont été éradiqués,
fort heureusement, les rats, plus difficiles à supprimer,
n’avaient pas encore été importés.
•
La pêche aux concombre de mer a rapporté aux pêcheurs
4 millions de dollars en une année (laquelle ?), selon les
documents d’exportation de la douane. Information donnée
par le mari de Lina.
•
Les flamands roses des Galápagos sont les mêmes que
ceux du continents. On sait qu’ils ne migrent pas. Leur population,
sédentaire, ne dépasse pas les 500.
•
Pour éradiquer les espèces introduites ils faut être
systématique et malin. Par exemple, il faut éradiquer
les cochons avant les chèvres. Si on élimine d’abord
les chèvres, les cochons auront plus à manger et
vont se multiplier, l’inverse n’étant pas
vrai.
•
Les plus difficiles à éliminer sont les rats, de
jour et de nuit, mais aussi les insectes comme les fourmis ou
les maladies et les parasites.
•
Avant l’arrivée de l’homme, comme dans pratiquement
toutes les îles tropicales et équatoriales, il n’y
avait pas de mammifères terrestres aux Galápagos
•
Les raies manta sautent régulièrement hors de l’eau.
•
Les cachalots, recherchés par les baleiniers pour leur graisse
et leur ambre ont été largement chassés. On
n’a plus jamais revu depuis de spécimens aussi gros,
ni de rassemblement aussi nombreux, que ceux figurants dans les
livres de bord de l’époque.
•
Les iguanes, animaux à sang froid, ont besoin de la chaleur
du soleil. Végétariens ils ont besoin d’aller
manger des algues au fond de l’eau. La situation idéale
pour eux est une grande marée, basse, pour manger en profitant
du soleil. Mais attention aux buses…
•
Bien qu’exactement sous l’équateur, les Galápagos
ont un climat tempéré. Cela est du aux différents
courants marins qui remontent depuis l’Antarctique, arrivent
du large du Pacifique ou de la côte d’Amérique
centrale (El Nino).
•
Bien que cela figure dans tous les guides, il n’y pas forcément
de saison exacte pour la reproduction des espèces.
•
Les côtes des Galápagos sont très inhospitalières.
Par rapport à la taille de la cote, il y a relativement
peu de plages abritées sur lesquelles les tortues peuvent
venir pondre.
LE COIN DES MARINS