Argentine Digest janvier / février

LE VOYAGE :
• 50 + 7 + 7 = 64 jours.
• un pays immense. Aussi long que le Chili, beaucoup plus large !
• 1 heure d’avion entre Punta Arenas (Chili) et Ushuaia (Argentine), 12 heures (11.000 km environ) entre Madrid et Buenos Aires.
• 4 heures de décalage horaire partout.
• 6.000 km en avion à l’intérieur du pays.
• 20 asados (montons en croix devant la braise), 200 kilos de lomo (filet de bœuf, 1 kilo par personne et par repas de viande), accompagnés de légumes (tripes, boudin, chorizo, saucisse, côtelettes de mouton, ris…).

LES GENS :
• Chemise ouverte, pour les hommes.
• Mode pointue, pour les femmes.
• Un drôle d’accent auvergnat avec des « ch » partout.
• Ne roulent pas les « R » mais roulent sans tuyau d’échappement car il n’est pas prouvé qu’avec, la machina va plus vite.
• Souriants.
• Poly-déistes, Jésus notre Christ qui est à nous et Maradona qui est à eux seuls. (même Word connaît l’orthographe de Maradona !).
• Prenant tous les Sud-Américains pour des sous-dév, ce sont les Américains du Sud.
• Prêts à écraser leur mère plutôt que d’appuyer sur la pédale de frein.
• Une nostalgie de l’Europe et une idée que l’âge d’or va revenir.
• Accueillants.
• Adorent leur pays et leur automobile, souvent pourrie.

BONNES ADRESSES :
• Partout où on voit les Argentins manger de la viande, surtout dans les restaurants simples.
• Partout où on peut dormir à l’abri des tuyaux d’échappement absents.
• Ruta 40 : La Angostura. (Estancia).
• El Calafate : Posada los Alamos. (Standard international, demander sur cour).
• Ushuaia : la posada Costa Serena. (très familial, pas cher, sympa, bruyant voitures).
• Iguazu : Hotel Casino. (Grand standing international avec garderie pour les enfants. Mieux que le Sheraton, trois fois moins cher, mais pas devant les chutes).
• Buenos Aires : Cometti’s, Corientes by night, les bouquinistes.

BUDGET :
• Le super bargain du voyage.
• Se dépêcher d’y aller, les prix n’ont pas changé, la monnaie a perdu 75% de sa valeur.

CONCLUSION :
• Un pays immense, où les étendues terriblement monotones qui séparent chaque spot peuvent être parcourues, voir survolées, en avion. Rouler peut aussi être une forme de challenge, attention à ne pas s’endormir. « Faire » la Ruta 40, toute ou partie, reste un must. Beaucoup de spots à découvrir sur place. lI faut vite aller en Argentine, avant qu’elle ne retrouve tout ou partie de son standing déchu.


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