Dimanche 28 mars 2004 : Sydney.
GMTFr : +9H 34° sud 151° est météo : beau tempsUne vraie matinée de transfert. Debout à 5h, taxi, aéroport de Christchurch à 6h. Evidemment il y a un truc qui cloche, il y en a toujours, des trucs qui clochent, quand on prend l’avion. Ce coup-ci l’employé d’Air New Zealand nous soutient qu’il faut au moins 1h pour faire un « rerouting » (changement d’itinéraire du billet tour du monde), même si tout est réservé en informatique. Ils doivent faire quoi au juste ? Calligraphier les billets ? Nous ne le saurons jamais, sauf qu’après force palabres, une hôtesse nous fait un papier en 2 mn, nous facture 400 USD et nous enregistrons sans souci. Le cinéma c’était pour nous faire avaler les 400 dols ? Deux heures après, nous sommes à Auckland, chez Maui le loueur, pour récupérer nos affaires laissées pour cause de camping-car lilliputien et envahissons une partie du hall pour défaire et refaire les sacs pour la n-ième fois. Cette fois, l’objectif est de fourguer à Christophe, qui fait un aller-retour en France, tout ce dont nous n’aurons plus besoin, à savoir : les équipements contre le froid, des livres, des souvenirs, etc… 35 kg de moins, c’est bon ! A l’aéroport, re « queuing » pour Sydney. Cette fois ils ont déjà enregistré nos bagages de Christchurch sur le vol Auckland-Sydney, alors que nous les avons avec nous, patience … Enfin, correction faite, tout est en règle. Mais c’est la course, comme toujours, car en Nouvelle Zélande, il faut aussi faire 30mn de queue pour partir et donner un papier pour leur statistiques touristiques, patience… Christophe est content de quitter les Néo qui sont vraiment prise de tête. Arrivée à Sydney, beau, chaud, cosmopolite, vivant. A l’aéroport, Jenny, du Tourist Information, nous dégotte un appart de 100 m2, 13 ème étage, avec vue fantastique sur Darling Harbour, une partie des vieux docks réhabilités, au bord de Chinatown pour la gastronomie et au-dessus du play-ground pour les enfants. Le top. Le café internet « city hunter » de la 100% chinoise rue derrière, est déjà une attraction : un temple des jeux informatiques rempli d’asiatiques absorbés et casqués. Un bon dîner chinois chez le spécialiste du canard laqué, que demander de mieux pour clôturer une bonne journée de transfert ?
La phrase du jour  : « Super ! il y a un Mac Do en bas. » Félix.

Lundi 29 mars 2004 : la belle journée.
GMTFr : +9H 34° sud 151° est météo : couvert puis beau temps
Une grande ville, une grande journée. Lancement de début de cycle le matin, avec remplissage des placards de la cuisine et du frigo, vidage des sacs de voyage un peu partout, nous nous étalons dans nos gigantesques 100 mètres carrés avec vue, école au calme, mise en ordre des fichiers dans l’ordinateur, lecture des guides pour connaître les attractions majeures locales. C’est mieux hiérarchisé qu’en Nouvelle Zélande, tout n’est pas inoubliable, nous arrivons à comprendre.
La plus grande attraction de Sydney, c’est la ville elle-même, construite autour d’une immense baie, puis, l’opéra, l’aquarium, le zoo, la tour pointue, les plages du nord, du sud… Comme le temps est couvert, nous partons pour l’aquarium juste en bas. Le ciel devient bleu au moment ou nous passons devant les bateaux taxis jaunes qui proposent le tour de la baie avec opportunités de photos fantastiques sur l’opéra, la crique des milliardaires... Nous sauter dedans (we jump in).
Superbe ville, superbe baie, docks réhabilités, petits endroits tranquilles où on habiterait volontiers, opéra grandiose, jardins publics en bord de baie, villas ultra-modernes de grands architectes, lumière pour photographes de magazines, ça sent le bon argent qui circule. Une bonne entrée en matière qu’il faudra compléter avec la montée en haut de la tour et une visite aux plages. Nous débarquons une heure plus tard face à l’aquarium. Nous aller dedans (we get in). L’ornithorynque est introuvable dans son aquarium. On a beaucoup véhiculé d’idées reçues sur cet animal étrange. Sa taille par exemple, qui n’est pas d’un mètre cinquante, mais de trente centimètres. Parmi les 50 personnes qui passent devant l’aquarium en même temps que nous, personne ne réussit à découvrir où il se cache. Nous ne serons pas les seuls à avoir fait 20.000 km pour ne pas voir cet animal mythique. C’est pratique, l’ornithorynque, un aquarium vide, plein de feuilles tropicales et d’humidité, on écrit ornithorynque dessus et tout le monde y croit. Crocodile. Garance perdue. Courir partout pour la chercher, surtout vers la sortie pour empêcher quelqu’un de partir avec. Tout le monde en alerte. Choupie la retrouve rapidement cachée entre un mur et les baies vitrées du musée, un terrible coup au cœur qui heureusement aura duré moins de 5 mn... Garance est contente de son coup mais a bien compris que quelque chose nous dérangeait, elle nous fait une tête de reconquête. Sanctuaire des otaries, à voir nager sous l’eau absolument. D’un coup de rame des nageoires pectorales, elles traversent la piscine de 30 mètres et tournent en bougeant le cou, de vraies torpilles. Bassin des requins, raies et carangues, très spectaculaire, le plus grand aquarium du monde des poissons de la grande barrière de corail, c’est chez eux, forcément ; nous allons faire le plus grand aquarium du monde des poissons de Opéra Plage à Roba Capeu en rentrant (plaisanterie Niçoise)… Un très bon moment encore, pour tout le monde.
Dehors il fait toujours aussi beau, les quais olympiques sont une promenade agréable. Sur le chemin de fin d’après-midi, arrêt à l’aire de jeux pour enfants, pieds nus dans le sable, balançoires et trous. Une bonne entrée en matière Australienne. Internet chinois et repas chinois aussi, à deux pas, pour les parents. Chris part en France demain pour une dizaine de jours. Le programme à Sydney est déjà bien rempli jusqu’à son retour, un peu de repos en plus.
La phrase du jour  : « Peut-être que quand on va rentrer en France on va acheter une maison ici ? » (Sydney lui plait beaucoup) Julia.

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