Journal de bord
AUSTRALIE
LE PILBARA (UN DESERT)
Juin 2004

Au revoir AustraliaMardi 01 juin 2004 : Bye Bye Australia.
GMTFr : +6H00 32° sud 116° est météo : printanière
Matinée culturelle, la première depuis Sydney. Visite du centre culturel de la Western Australia. Car pour nous, ils sont tous australiens, mais pas pour eux. Par ici on est mineur, on regarde le footy (football Gaélique) à la télé et on pêche, on est des vrais hommes. Sur la côte est, on est avocat à mi-temps, on s’intéresse au rugby et on surfe. Les vrais pionniers, c’est ici. Très belles collections à la portée des enfants dans le musée d’anthropologie, un requin planctophage rarissime, sept exemplaire connus, très faible tirage, conservé dans du formol. Côté art contemporain, collection d’art moderne à la portée de toutes les bourses et de tous les  « artistes », inévitable collection d’art aborigène, on défile, collection de croûtes anglo-australiennes du 19 ème évitables à tout prix. Dernier chinois au food court, taxi, aéroport.

L’Australie est le pays de l’action, pas de la réflexion, encore moins de la méditation. Son immensité plate, ses routes droites, sa mono-tonie rouge, tout donne envie de bouger, pas de penser. Pour exister ici, il faut déplacer de la poussière, si on reste trop longtemps sans bouger, on grille au soleil. Résultat, 14.000 K (Paris-Buenos Aires), parcourus en 4X4, dont environ 4.000 K sur des pistes, pour rejoindre des trous paumés à partir d’autres trous paumés pendant deux mois. Un grand pays, un continent, qui ne ressemble à rien d’autre. Nous en aurons vu le quart. Pour tout voir, il faudrait y consacrer au moins un an. Intéressant, marquant, mais trop vide pour être attachant. Nous quittons l’Australie sans états d’âme, avec le sentiment de plénitude du devoir accompli. Nous reviendrons en Australie, pays simple, on suit l’unique route, on s’arrête quand on est fatigué.

Nouveau mois, nouveau pays. Singapour. Cinq heures d’avion à peine, la porte à côté et tellement plus d’espace que dans le 4X4. Au bout de trois heures de vol, nous dépassons enfin la latitude de Darwin, une de nos étapes pas si lointaines en voiture. Ca donne une autre perspective sur notre grand trip australien. Singapour. Les hôtesses ont troqué leurs tongs pour des escarpins, leurs tee-shirts pour des tuniques de soie bleue brodée, leurs chevelures blondes négligées pour des chignons noirs impeccables. Du géant au minuscule, du sec au mouillé, du vide au plein, des rats des champs aux rats des villes.

La phrase du jour  : « Si on va partout, on aura tout vu comme ça… » Félix.

TERRA AUSTRALIS

Terre plate vue d’avion pendant des heures. Estérel de géant. Bordeaux, orange, safran, ocre, rouge, violet, paprika, jaune, soufre, les couleurs d’un arc en ciel rouge.

Immense continent plat, sec, habité par largement plus d’animaux et d’insectes hostiles que d’hommes.


IMAGES D’AUSTRALIE

Tous les gens du monde à Sydney.

Félix qui rit devant les dessins animés.

Le rouge.

Les crocodiles.

Les road Trains.

La piste.

Le Nissan Patrol.

Les aborigènes à l’ombre.

Les enfants qui construisent des maisons et des cabanes (le syndrome du retour ?).

Julia et Félix avec l’appareil photo maîtrisant parfaitement flash, zoom, mise au point, macro…

Les sandwichs à la kopa.

Les musiques de Disney suivies de Clapton unplugged.

LES PHOTOS / LE CROCODILE / PHRASES DU JOUR AUSTRALIE

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