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Vendredi 12 mars 2004 : le jour le plus court.
GMTFr : +12H (attention : + et pas -) 37° sud 175° est météo : couvert
Réveil à 3h15 du matin pour le vol de 5h45 sur Air New Zealand, une compagnie Star Alliance du billet tour du monde, que nous retrouvons après l’Amérique Latine. Personne à l’embarquement, personne dans l’avion, à part quelques beaux bébés rugbymen, certainement des trois-quarts, mais qui feraient le bonheur de bien des clubs de rugby français en première ligne. Les enfants dorment sur les trois sièges du milieu. Ambiance Néo-zélandaise dès l’avion. Paisible.
Le vol dure 5h00. Partis à 5h45 du matin vendredi, nous arrivons à 10h00 du matin à cause d’une petite heure de décalage horaire, jusque là rien de grave, mais un samedi. Nous avons passé la ligne de partage des jours… Et alors ? Si nous retournons à Tahiti, il sera de nouveau vendredi ? Le jour change au milieu du Pacifique, avec un petit zigzag pour éviter certaines îles qui préfèrent être en avance ou en retard. Le jour change de jour, mais au milieu de la journée. Pas à minuit. Cela aurait été plus simple de le faire changer à minuit, mais sur le méridien de Greenwich, en pleine Europe, Il aurait été mardi en Angleterre et lundi en France, difficile pour les rencontre du tournoi des cinq-six nations. Et tout le monde n’aurait pas compris l’histoire du changement de jour. « Ils » ont préféré repousser le problème le plus loin possible, au milieu du plus grand océan du monde, à un endroit où Papous et Maoris n’étaient pas organisés pour protester auprès des instances internationales. Quant à demander aux Anglais d’abandonner le temps universel, même Napoléon n’y a pas songé. C’est plus clair ? Super. Mais on a vraiment perdu un jour alors ?
Nous arrivons à Auckland un samedi matin, c’est déjà demain. Une journée de cinq heures, c’est rare.
La phrase du jour : « Il a fait un bon voyage l’opinel hein ? » (il vient de Nice) Félix.
Samedi 13 mars 2004 : le deuxième jour le plus court.
GMTFr : +12H 37° sud 175° est météo : couvert
Dès l’aéroport international d’Auckland, l’ambiance est confirmée. Très paisible, poster des Blacks, café et thé offerts par la Nouvelle Zélande, servis par des bénévoles. On voit bien des seniors français offrir le café à des étrangers à Roissy non ? Le tourist office est à notre disposition, des centaines de dépliants bien rangés, deux filles sympas qui donnent des coups de fils pour nous trouver un abri en ville ce soir de concert rock, des prix vraiment pacifiques, Julian qui nous loue à partir de lundi le dernier camping-car de l’île libre avant avril, c’est la Nouvelle Zélande pendant ses grandes vacances d’été.
Nous logeons dans un motel anglais vers Parnell, le quartier animé. Samedi midi, les restaurants sont ouverts, les boutiques de livres anciens et les galeries aussi. Achat de guides complémentaires, visite des galeries, c’est d’un calme reposant. Difficile à expliquer, mais le total no-stress. Bien rangés nickel comme des Anglais riches, cool comme des Californiens, costauds comme des Canadiens. Ils roulent doucement à gauche entre les petites maisons victoriennes. Tous les gens qui sont passés en Nouvelle Zélande le disent, l’ambiance est très particulière, la majorité y vivraient volontiers si c’était un peu moins loin. Mais ce serait certainement différent moins loin.
Nous ne savons pas vous, mais nous, nous aimons déjà la Nouvelle Zélande.
La phrase du jour : « Pourquoi Richard dit que le Père Noël n’existe pas alors qu’il existe ? » Julia.
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