Dimanche
22 (fin) lundi 23 février 2004 : hôtel Beachcomber,
Tahiti.
GMTFr : -11H 18° sud 150° ouest météo : soleil
de plomb
Vol de nuit. Arrivée de l’autre côté de
la mer, mais de Cordillère plus. Il est 23h à Papeete
mais 03h à l’île de Pâques. La moiteur des
vraies tropiques la nuit. Nous avons tellement d’avance grâce à Lan
Chile que Laurent, l’ami de l’étape, arrive à l’aéroport
quand nous sommes déjà au Beachcomber. Le milieu de
la nuit pour lui. Pour nous, la fin théorique, à l’heure
de Rapa Nui, si nous avions plus dormi dans l’avion. Nous parlons
de l’Europe lointaine et à demain, qui est aujourd’hui
depuis longtemps.
Hôtel Beachcomber Intercontinental. Le vrai piège. Tout
est parfait. Deux piscines avec plages de sable blanc et accès
au lagon, immense restaurant qui donne l’impression qu’il
n’y a jamais personne avec vue sur la piscine, lagonarium (bout
de lagon domestique avec poissons et bénitiers), buffet de
petit dej spectaculaire, restaurant gastronomique, animation assurée
par le va et vient des clients… Un petit monde climatisé et
sans heurts. Ca ressemble à un internat de luxe pour adultes,
un village olympique, un paquebot. Tout est possible, tout est pris
en charge, il n’y a qu’à donner le numéro
de la chambre, ce sera chargé sur la carte de fin de séjour.
Si on n’y prend garde, on peut y passer toutes ses vacances
et repartir content.
Julia. C’est génial la grande piscine avec pas beaucoup
d’eau jusqu’à la moitié pour rigoler en
courant. En plus avec le masque et le tuba on s’entraîne
avec les mains qui touchent au fond. Il y a les trucs qui font des
bulles au fond et sur le côté les lumières pour éclairer
la nuit. C’est super avec le masque. On a trouvé un
bout de plastic noir au fond de l’eau et sous la cascade ça
m’a pas beaucoup plu mais c’était bien quand même.
J’ai bien aimé les poissons du lagonarium qui venaient
manger les bouts de croissants. Quand on va revenir on reviendra
donner à manger aux poissons ?
Félix. Moi je me mets sur la chaise en face des danseuses
qui font la répétition le soir (les ballets de Tahiti).
Elles sont toutes très belles même si elles ont pas
les costumes comme à l’île de Pâques. Elles étaient
jolies aussi à l’île de Pâques. La plus
jolie c’est l’entraînante, tu vois, celle qui est
grande là avec le haut noir et la bas rouge. La musique elle
est bien. Il est bien cet hôtel.
Garance profite de la clim pour se reposer au frais et le thon mi-cuit
est excellent.
Le vrai piège.
Laurent, l’ami de la rue Cardinet à Paris en 1988, est
là. Il nous pilote, dans l’hôtel, dans Papeete,
sur Tahiti, parmi les archipels. Depuis toujours il s’occupe
de Tahiti, depuis une douzaine d’années il y vit, depuis
deux ou trois ans, il y rame sur les fameuses pirogues. Pas encore
tatoué à la marquisienne, mais ça devrait arriver
d’ici une ou deux décennies. Ses conseils sont cousus
mains pour notre petite troupe. Merci l’ami.
Courses obligatoires à la grande ville. Papeete est sans grand
intérêt, tous les guides le disent. C’est confirmé.
La phrase du
jour : "Mais
j’en suis là (de la lecture) !" Julia. "Non
tu en es là." "Non, je lis dans ma tête
et je n’ai pas envie de relire maintenant." Julia.
Mardi
24 février 2004 : hôtel Beachcomber, Tahiti, bis.
GMTFr : -11H 18° sud 150° ouest météo : soleil
voilé
Le carrouf du coin, à quelques encablures du périphérique.
Parking tropical, galerie commerciale, hypermarché. Comme à la
maison. Mais c’est pour une cause, alors… Il faut ramer
un peu à l’agence Air Tahiti. Au programme, les Tuamotu,
la nouvelle Mecque perdue de Polynésie française, les îles
de la Société, les fameuses Huahine mais surtout Bora
Bora et Moorea, un peu de Tahiti et un éventuel tour vers
les Marquises. Avec mamie Annie et Lili qui viennent se joindre à nous.
C’est toute une organisation.
Fin de soleil à côté du musée de Tahiti
et de ses îles. Les Tahitiens jouent au foot, ceux qui ne sont
pas dans l’eau pour faire du surf. Ciel rose avec nuages sur
Moorea et dîner aux roulottes, sur le port de Papeete avec
Laurent. Les roulottes, c’est le Chinatown local, (avec les
magasins de photo-vidéo, de musique et tous les commerces
qui rapportent). Tout s’est bien goupillé pour l’organisation.
Conseils et contacts de Laurent, huile de coude, il ne nous manque
que quelques nuits à Huahine pour boucler le package. Le ventre
bien plein de glutamate en prime, mais du bon, avec crevettes au
curry pour Félix.
La phrase du
jour : "Les
crabilloles." Félix.
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