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Septembre
2003, les jours précédant le départ :
Bruxelles grosse ambiance
GMTFr : +/-0H XXX nord XXX ouest
Météo : beau temps
chaud
On a beau être organisé, il manque toujours quelque chose. On court
dans tous les sens. Pour un truc fait, il y a en un voire deux nouveaux qui apparaissent
sur la liste. Pour la faire diminuer on finit par abandonner certains « indispensables » ou « urgents » parce
qu’on sait qu’on ne les fera pas. C’est une bonne méthode
pour hiérarchiser les priorités. On sait aussi qu’il restera
une liste des non-faits au moment du départ. Bon, c’est vrai que
passer deux mois dans le coltard plus deux séjours à l’hôpital
dans les jours qui précèdent le départ, ça n’aide
pas. Ni celui qui est malade, ni ceux qui ne le sont pas. Et puis laver les 10
tee-shirts trempés chaque nuit, ça prend du temps. Bref la folie,
avec les cartes Amex de la dernière minute, les cartes bancaires qui ne
fonctionnent plus qu’il faut changer, le coffre à la banque tous
les jours, les domiciliations, les procurations, les indications, les mises à dispositions,
les complications, les recommandations… vivement le départ.
La super nouvelle qui sauve c’est l’arrivée de Maud. 19 ans,
super sympa, discrète, passionnée de voyages, hyper opérationnelle
(2ème d’une famille de 7 enfants…), qui va faire le tour du
monde avec nous et nous donner un sacré coup de main pour les enfants
et le reste. Merci à Laurence et Olivier de l’avoir découverte
pour nous. Elle connaît bien les enfants depuis cet été déjà.
Elle arrive dans l’appartement de Bruxelles une semaine avant le départ.
Bon entraînement boat people pour la suite du voyage.
Pas mal de conseils, d’adresses, de contacts qui arrivent par les copains.
Très sympa. Avec en tête des grands voyageurs, Thierry Grimaud et
Nicky Sterckx qui ont déjà fait leur tour et les Charachon pas
mal non plus comme voyageurs et toujours aussi charmants, qui vont chercher les
albums et les adresses dans leurs archives. Des spécialistes aussi, les
Cometti pour l’Argentine, Jean Christophe Cardon et Thibault un ami hollandais,
pour le Chili, Eric Bos pour la Nouvelle Zélande, Bertrand Villalon pour
les US. Et puis tous ceux qui se réservent pour envoyer des mails quand
on va arriver dans « leur » zone.
Comme nous ne serons jamais prêts vraiment, nous partons demain. Les sacs
sont fermés. L’ordinateur de la maison plante à une heure
du matin, impossible de le faire redémarrer, merci Robert je pense bien
fort à toi. Nous nous préparons une nuit de 5 heures avant une
journée de 24 heures et 10.000 km. Les derniers emm… de citadin,
après toute notre vie dans un sac pendant un an. Et encore, pas sûr
que tout serve. Peut-être qu’un sac c’est trop.
La phrase
du jour : "Tu
sais comment on fait du rose ?", "Avec des fraises !" Félix.