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Journal de bord
SINGAPOUR
La Cité du Lion
Juin 2004
Déjeuner avec Jean qui déserte la banque, au bord de la rivière. Jean aime manger bien, ça tombe bien, nous aussi et les deux attractions majeures de Singapour sont le shopping et les restaurants. Petite promenade dans China Town entre amis. La phrase du jour : « Il faudra le dire à Marie-Hélène ! » Félix.
L’autre attraction de Sentosa, à part le golf, c’est les dauphins roses et leur spectacle. Mais le spectacle, c’est qu’ils sont roses. Leurs performances physiques sont loin de celles des spiners, tursiops et buttlenose. Car, après un tour du monde animalier, en ce qui concerne les dauphins, nous avons atteint un bon niveau. Nous retrouvons Jean et sa femme Alice, à l’hôtel, pour une soirée restau. Ravis de rencontrer enfin Alice, Singapourienne, qui a moyennement apprécié l’expérience précédente d’expatriés en Corée. Mémorable dîner dans un indien au nom imprononçable et impossible à mémoriser. Nous mangeons sur des feuilles de bananier, c’est bien la seule chose que Chris ne finit pas ! Alice est impressionnée par la capacité de Choupie et surtout Chris à manger autant, dont deux montagnes de riz jaune. Mais, pour qui a traversé l’Australie de l’ouest, après avoir traversé les deux îles de la Nouvelle-Zélande, manger du bon indien, c’est plus que se goinfrer, c’est un acte civilisateur, se remplir de civilisation. Il y a là dedans un relent d’anthropophagie positive. En revanche, dans les rues chaudes de little India, seul Jean a le courage et la place de manger un puant durian, ces fruits qui sentent comme l’enfer et ont paraît-il le goût du paradis. Il faudra revenir à Singapour. On a beau être anthropophage, l’oxyboldine est bienvenue pour assurer la digestion. La phrase du jour : « On rentre dans deux jours ! » Félix. Grand amphithéâtre recouvert d’une bâche tendue à l’australienne. Concours de basket-ball entre un perroquet multicolore et un cacatoès blanc, adresse des toucans pour attraper des morceaux de fruits en plein vol, vol de perroquets dans des cerceaux tenus par la foule… Le spectacle est plus à l’américaine, mais très réussi. Ensuite, nous déambulons dans les immenses volières, à la recherche des oiseaux, petits ou moyens, des singes, comme dans la jungle, mais sans les prédateurs, devant les grands rapaces enfermés dans des cages trop petites. Nous croisons enfin des méchants casoars, tellement célèbres grâce aux Barbapapa. Eaux, cocas, coco fraîche, il fait chaud à Singapour. Après le déjeuner au Newton Circus, food court sous les arbres, chacun regagne son lieu de vie climatisé, sieste et repos pour tout le monde en attendant le soir. Sans Jean, ni Garance et Maud, départ vers sept heures et demi pour le Night Safari, c’est notre journée animaux. C’est mal organisé, nous pensons ne pouvoir assister à aucun show, mais tout finit bien (réservez si vous y allez). Petite boucle parmi les animaux de la nuit éclairés comme si on les voyait avec des lunettes à infra-rouge : chats sauvages, loutres en groupe, panda roux, oiseaux. Le show est très amusant, loutres qui viennent et repartent, hibou qui rase la foule, ratons-laveurs qui passent au dessus de nos têtes sur une grosse corde, chats sauvages agressifs qui sautent pour attraper un bout de viande, python de trois mètres qui impressionne beaucoup la compagnie. Dans la nuit et les éclairages savants, tout ça fait beaucoup d’effet sur les enfants. Et ce n’est pas fini. Grand tour du parc, confortablement assis dans notre wagon, rhinocéros blancs, lions, girafes, antilopes diverses, loups et bien d’autres encore. Journée la forêt à la ville. Les enfants s’endorment presque dans le taxi du retour vers minuit. La phrase du jour : « De toute façon, on est toujours à la bourre, alors…. » Julia.
LES PHOTOS / PHRASES DU JOUR SINGAPOUR
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Vendredi 04 juin 2004 : bol de culture.
Samedi 05 juin 2004 : sous la mer.
Dimanche 06 juin 2004 : diurnes et nocturnes.
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