Journal de bord
Octobre 2003 / San Diego - La Jolla

GMTFr = heure locale au méridien de Clermont-Ferrand.
-9H => 12H (midi) à Clermont-Ferrand = 03 Heures du matin à san Francisco

POSITION GEOGRAPHIQUE = à l’endroit où nous avons dormi le soir, sans les minutes.

Mercredi 22 octobre 2003 : son zoo.
GMTFr : -9H 33° nord / 117° ouest météo : petit brouillard puis beau
Lever très tôt pour Chris. Il en profite pour utiliser l’excellente et gratuite (pas 15$ de l’heure et 1$ par page imprimée comme au business center du Hyatt) connexion internet dans la chambre. Florence Galvani, la copine d’enfance de Choupie à Toulouse, vient nous chercher à l’hôtel et nous montre la Jolla. C’est cool de temps en temps d’avoir un guide qui ne soit pas imprimé et qui nous indique les bons petits coins bien adaptés aux enfants. Location de l’indispensable voiture, car ici, on est dans une ville à l’américaine, avec des petites maisons partout et impossible de faire quoi que ce soit sans. Avec tout ça, il est midi et demi quand nous partons pour le Zoo. Choupie nous copilote de main de maître direct dessus.
Super zoo. A l’Américaine. Ils ont du planter des dizaines de milliers d’arbres. Le tour en bus n’est pas obligatoire mais fortement recommandé. Pour les enfants, ce zoo, c’est mieux que le Massaïmara. Julia est très enthousiaste, Félix prépare son exam de zoologie et Garance n’en perd pas une. Maud non plus. Les éléphants qui cassent les bouts de bois avec leurs trompes et leurs pieds pour les manger, l’ours polaire qui se baigne dans son bassin, les antilopes, les lions… Ensuite, nouveau tour, mais à pied cette fois. Les plus marquants pour tout le monde sont les singes. Un orang-outang collé à la vitre regarde les enfants dans les yeux à dix centimètres. Le chef, énorme, au poil roux et bajoues débordantes, bien que très placide, toise la compagnie en passant à un mètre pendant que les petits noirs à longs bras se balancent dans les branches et font beaucoup rigoler. Les gorilles, énormes et noirs, sont encore plus impressionnants. Ils n’ont pas l’air commode. Surtout celui adossé à la vitre qui donne des coups de poing de temps en temps pour se débarrasser des enfants qui le collent par derrière en criant. Le koala est extraordinaire, Julia l’emmènerait bien à la maison. Les tigres sont invisibles, nous apercevons une oreille, l’ours blanc se repose, le panda n’a pas le succès qu’il mérite car il est l’objet d’un des insignifiants, ininterrompus et assommants commentaires dont les Américains ont le secret. Fin de visite par la gondola (téléphérique) locale et le zoo des enfants. Gros succès des perroquets et surtout des rats nus (sans poils), très actifs pour transporter des bouts de salade ou balayer les copeaux de bois. Ils ont une maison pour chaque fonction : garde-manger, chambre à coucher ou toilettes. Du coup Julia n’est plus fatiguée. Nous faisons la fermeture. Direction le sushi bar de la Jolla pendant les happy hours, pour rejoindre Florence, Troy et leur fils Hamilton. Tout le monde apprécie les bons sushis, même à 6 heures du soir. Les enfants font des relais dans la rue avant une bonne nuit.
La phrase du jour : "on a bien joué avec Badminton" Julia.

Jeudi 23 octobre 2003 : son Sea World.
GMTFr : -9H 33° nord / 117° ouest météo : brouillard puis beau
Lever difficile pour Maud à cause d’une mauvaise nuit de Garance, pic-nique acheté chez Gérard Gourmant, visite chez Florence (qui a très bien décoré sa maison), petit détour sur la lagune ; malgré cela, nous sommes devant Sea World à 10H30. Grosse motivation ! Et super journée pour tout le monde. Nous commençons par « Dolphin Discovery ». Super et toujours magiques dauphins, accompagnés de deux « bélugas » noirs énormes. Nous allons ensuite donner à manger aux lions de mer et aux phoques, au prix de 1$ la sardine, mais ça vaut vraiment le coup (pour tout le monde…). Et malgré les avertissements, une mouette fonce par derrière et arrive à nous piquer un poisson. Maud n’est pas très rassurée et jette son poisson de loin, Julia et Félix font tendre le coup au lion de mer, Chris écarte les mouettes avec sa casquette pendant que Choupie filme l’action en direct live. Fools the Tools, le spectacle des lions de mer et de la petite loutre, est très marrant. Garance apprécie. Petit intermède pic-nique et juste le temps d’aller voir la star de Sea World, l’orque Shamu et The Shamu Adventure, histoire de se faire mouiller un peu, beaucoup ou passionnément. Car le grand jeu à Sea World c’est de se faire tremper, genre douche de la tête au pieds, c’est normal il fait chaud ici. A savoir, la zone inondable c’est la « soak zone ». Très beau spectacle, avec 7 orques quand même, dont un petit qui fait déjà pas mal de choses. Julia adore et Félix est subjugué. Juste le temps de traverser le parc pour aller voir Pets Rules (chiens, chats, cochons, oies et oiseaux). A part la morale à la Disney, très amusant. Julia est très excitée et Félix n’arrive pas à tout voir tellement ça va vite, arrive, grimpe, monte, descend et repart dans tous les sens. Plus calme, après le tour en hélicoptère, le Wild Artic avec sa base polaire reconstituée, ses bélugas qu’on voit au dessus et aussi au dessous l’eau, son ours polaire et son gigantesque morse. Les pingouins et manchots sont très nombreux, sympa mais ça pue un peu quand même… Manatee Rescue, ou ces drôles de dauphins d’embouchure, ballonesques, lents et végétariens, intéresse plus les grands que les petits. Gros succès des requins, les petits, les grands, les roussettes, les dormeurs, les méchants avec les dents qui dépassent et les bossus. On ne s’arrête même pas à l’aquarium, au grand dam de Félix, flamants roses et cygne noir au passage, en route vers Forbidden Reef où nous caressons tous des raies. Au Rocky Point Preserve, grâce à de nouvelles sardines, nous attirons les dauphins qui se laissent caresser gentiment. Nouveau contact pour nous tous avec ces animaux fantastiques qui ont une peau lisse, douce et dure à la fois. Mais quand nous n’avons plus de sardines ils s’en vont un peu plus loin. Nous avons encore le temps d’aller voir le deuxième show de Shamu. C’était le préféré de Julia, mais en fait elle ne sait plus trop le show qu’elle a préféré, ni Félix… Encore mieux et plus humide que le matin. Juste le temps d’acheter orques et dauphins en peluche et en plastique avant la fermeture des portes à cinq heures.
Pour finir une aussi bonne journée, nous allons sur la plage voir le coucher de soleil sur le Pacifique. Les surfers profitent des vagues et nous du spectacle. Pour les parents, dîner en amoureux, chez Georges, cuisine « Pacifique » ou « Californienne ». Ca fait pas de mal à une mouche, bien dans le style du coin quoi.
Festival de phrases du jour de Félix :
" c’est fini ?"
à la fin de chaque numéro de chaque show.
" C’est un balai magique ?" le gars se sert du balai comme d’une guitare, on entend de la musique.
" C’est un vrai chien ?" subjugué par un caniche qui marche sur les pattes arrières.
" C’est un vrai hélicoptère ?" à la sortie du simulateur de vol.
" Ca c’est des pingouins Adélie" et c’est vrai ! (références : tour du monde des Barbapapas).
" On retourne aux vrais dauphins ?" (les faux sont ceux qui ne font pas de "pestacle").


Retour

Suite