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Vendredi
24 octobre 2003 : la Jolla.
GMTFr : -9H 33° nord / 117° ouest météo :
brouillard puis très beau
Pour
préparer le grand voyage nous avons prévu de faire
les deux dernières journées tranquilles à la
Jolla. Aujourd’hui pic-nique à grande beach au nord
de La Jolla. Les enfants profitent du play ground puis de la plage.
Le sable est un peu noir, mais ça n’empêche
pas de faire des châteaux en Californie. La plage ici est
un mélange des Landes avec de grandes étendues de
sable, des rouleaux pour faire du surf, et de Bretagne avec des
algues, beaucoup de vie marine… Ces jours-ci c’est « red
tide », marée rouge, ça veut dire que l’eau
est marron avec des reflets rouges. Pas très engageant le
Pacifique. Choupie est déçue par les plages de Californie,
elle pensait trouver un mélange de Méditerranée
et de Tahiti. Julia et Félix sont les seuls à se
tremper un peu, malgré une température honorable
de l’eau autour de 20°C et une bonne chaleur dehors.
Les enfants se régalent, ils étudient de près
les petits haricots de mer qui se font rouler dans les vagues avant
de s’enfoncer dans le sable sur la tranche. Félix,
en bon zoologue, détecte leurs yeux. Ensuite, petite balade
du côté de Al Cove, plage en plein centre ville, avec
sa colonie de pélicans au dessus de la plage avec grottes.
Grande pelouse, rochers sur lesquels on peut descendre, pélicans
qui volent de tous les côtés. De quoi passer un bon
moment à La Jolla en profitant bien des enfants.
Fin d’après-midi chez Florence et Troy, malheureusement
Hamilton est malade. Les parents de Florence sont arrivés
tout à l’heure de Toulouse. Une bonne occasion de
parler meubles, les Galvani étant la référence
du design à Toulouse depuis trente ans, de survoler les
dernières nouvelles depuis un mois et demi, rien n’a
changé, la France parle de réformer, l’Allemagne
a réformé… et de lire Midol (Midi Olympique,
journal du rugby, pour les non initiés), en pleine coupe
du monde.
Malgré la flemme, visite de San Diego by night pour les
parents. Les 4ème et 5ème rues et leurs restaurants
trop peuplés et bruyants, repoussent les visiteurs vers
les mauvais quartiers, puis au sea port village, le resort américain
100% faux à la Disney où, contre toute attente, ils
mangent bien. Et ils auront vu San Diego…
La phrase
du jour : "Regardez
! plein de lions de mer !" (des surfers sur leur planche)
Julia.
Samedi
25 octobre 2003 : le gros vol, préparation-début.
GMTFr : -9H plein sud météo : beau puis frais avec
léger brouillard
Suite
de notre prise de respiration avant la grande apnée à travers
l’Amérique centrale. Matinée organisation bagages,
sieste, poste… selon un rite maintenant bien huilé.
L’oncle et la tante de Maud viennent la rejoindre et l’emmènent
déjeuner. Pour la famille « réduite »,
très bon déjeuner chez Cody’s, que nous avions
repéré dans la descente vers Al Cove… Pelouse à Al
Cove avec escalade d’arbres, mariage à l’américaine
sur la pelouse, cerf-volant dans le très haut du ciel et
jeunes Californiens en mal d’exotisme (musique et «danse-combat» brésiliens).
Grâce au partage des bagages de ce matin avec l’oncle
de Maud, nous pouvons aller à l’aéroport en
un seul voyage. Personne ne sait quel terminal est le « R »,
mais une chose est certaine ce n’est pas le 2, celui de United,
compagnie de notre premier vol, où nous sommes… En
fait c’est le « R » comme commuter, nous prenons
la navette et nous sommes à la bourre. Maud, son oncle et
sa tante ont passé une bonne journée et fait le même
périple à l’aéroport. La fille du desk
est assez bonne et réussit à nous enregistrer les
bagages directement jusqu’à Quito, ce qui nous évitera
de les récupérer à Los Angeles. Bises à l’oncle
et la tante très sympa, qui vivent dans l’Ontario
depuis 19 ans et départ pour une des grandes étapes
du tour du monde, le vol San Diego – Los Angeles – Mexico – San
José du Costa Rica – Quito.
Première alerte. Arrivés au dessus de Los Angeles,
un fort brouillard nous oblige à tourner un moment. Sinon
nous irons nous poser à Ontario pour un rapatriement en
taxi jusqu’à L.A. Bonne idée pour rallonger
un peu le voyage. Heureusement, trou de brouillard et atterrissage
en douceur de notre petit bi-moteur hélices. Deuxième
alerte. Délire total à Los Angeles, en plein tiers
monde avec des gens et des paquets partout, un aéroport
sale et mal organisé. Nous faisons trois fois la queue pour
arriver à prendre l’avion pour Mexico. La plus incroyable étant
celle de 150 mètres pour atteindre l’entrée
vers les arches à rayons X, qui se poursuit par 100 mètres
de slalom à la Disney (sur une file ça avance, ça
donne l’impression de moins faire la queue…) pour enfin
arriver au contrôle. Quatre heures de transit à L.A.,
sans les bagages, c’était tout juste. Il est minuit,
malgré le changement d’heure, c’est déjà demain.
Mais pour nous ça ne fait q’un seul voyage ! Tiens,
avec tout ça, nous n’avons pas pris de sable de Californie
pour l’échantillonnage familial, nous n’avons
pas fait de photo de Florence, Troy et Hamilton et nous avons oublié la
poussette chez Cody’s. La tropicalisation qui pointe ?
La
phrase du jour : "Elle
va revenir Maud ?" Julia et Félix.