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Vendredi
26 septembre 2003 : la « route des glaciers » encore
très beau.
GMTFr : -8H 53° nord / 118° ouest météo :
grand bleu
La
route des glaciers ça ne se raconte pas. Le respect quoi
! Et puis, vous ne risquez pas de manquer le moindre spot, ils
sont tous référencés sur les cartes et indiqués
sur la route… Nous, nous avons tellement aimé le glacier
Crowfoot que nous faisons un peu de marche arrière, contraire
au principe du tour du monde…, pour aller prendre le petit
déj face à lui, soleil levant. Nous retiendrons la
vue sur le lac Peyto, la chaîne des glaciers, vraiment spectaculaire,
le déjeuner au bord de la rivière au grand soleil
et bien sûr l’inévitable Sno(w)coach tour. Une
promenade en bus à roues crantées géantes
sur le glacier Columbia : 325 km carrés, plus grand que
la ville de Vancouver, 300 mètres d’épaisseur
au plus profond. Marc le driver nous assure que c’est la
plus belle journée de septembre. On est le 26 , on a eu
de la chance, et ils ne dit pas ça pour être commercial,
nous avons tous déjà payé notre billet…Séance
photo pour les enfants qui sont mitraillés par un car de
Japonais, ils sont trop mignons que voulez-vous ! Les Japonais
bien sûr !
Nous avons retrouvé les memory sticks, dans la poche d’un
pantalon qui a été lavé et « dryé ».
Ils fonctionnent parfaitement. Bravo Sony. Voilà un truc
qui ne figure ni dans les guides ni dans les fiches techniques
de la fnac… Avant de partir faire le tour du monde, faites
la lessive avec vos cartes mémoires photos numériques
pour savoir si elle résistent. Il va falloir mettre la fiche
photo à jour.
Descente de la vallée vers Jasper, tout le monde fait une
sieste poste émotion, sauf le conducteur et Maud. Choupie
part en pleine nuit pour une expédition douche à travers
les Wapitis en rut (presqu’une heure de traversée
de camping en forêt, heureusement sans croisement d’ours).
Dîner commandé par un téléphone finlandais,
sur un abonnement belge, livré à des français,
au Canada-Jasper-Wisthler’s campground poste 46G, par le
chinois du coin, dans une voiture américaine. Elle est pas
belle la mondialisation ? Un Wapiti, sorte de Cerf géant
avec des bois plus grands que Julia, passe en plein camping à 3
mètres de notre feu de bois. Lui, la mondialisation…
La phrase du
jour : "Pour
faire la route des glaciers make sure it’s a sunny day" Notre
voisin de camping au Two Jack Lake.
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Samedi
27 septembre 2003 : le lac Maligne, la belle journée.
GMTFr : -8H / 53° nord / 118° ouest météo
: bleu puis nuageux
Le
package du matin, petit déj, rangement du RV, douches pour
tout le monde (on y va en RV c’est trop loin – Le Canada…), école,
nous prend jusqu’à midi. Heureusement que tout le monde
se réveille avant 8H ! Route vers le lac Maligne. Magnifique
route qui longe la plus longue chaîne de crêtes ininterrompue
des Rocheuses ; suit le lac Medecine, encore plus beau quand une
bande de loups s’ébat dans son lit à moitié asséché avec
des tas de pêcheurs à quelques centaines de mètres
(Le Canada…) ; débouche sur le superbe et totalement
préservé lac Maligne, sorte de fiord encastré au
milieu des montagnes et glaciers.
Nous déjeunons dehors en tee-shirt sur les terrasses en bois
avec vue sur le lac et les montagnes. Pas une maison sur tout le
lac à part l’embarcadère, la maison du pêcheur
qui date du début du siècle et un petit lodge invisible,
tous en bois bien évidemment. Nous allons faire du bateau,
enfin. Toute la troupe est ravie de notre embarcation, genre grand
Riva avec coque plastique et serre à tomates par dessus, avec
une coque parfaite pour glisser sur un lac totalement lisse. La mariée
croisée sur Spirit Island fait rêver Félix malgré son
embonpoint (« elle aurait pu perdre 20 kg comme cadeau de mariage
pour son mari » dit Choupie ; « mais elle l’a peut-être
fait… » répond Maud). Le Canada ! Beaucoup de
photos de la famille et de ce paysage pas racontable. Encore un endroit
où il faudra venir. Nous, nous reviendrons dans ce paradis
de la pêche, quand nous serons vieux (et que nous aurons du
temps…), pour traîner en canoë à la pagaie
comme c’est la coutume ici et pêcher à la mouche
dans la Maligne river au milieu des loups. Chacun en fait rêver
un autre… La descente vaut la montée et la cascade Maligne
n’est pas mal non plus. L’hiver on peut descendre tout
au fond et marcher sur la glace, le Canada… Les Wapitis partout
animent le retour dans Jasper où ils mangent la pelouse bien
verte au milieu de la ville.
Retour au Whistler’s, les placards pleins, pour un super mix
BBQ saucisses, porc mariné et Tbone steak . Ha Le Canada…
La phrase du
jour : "J’ai
pas envie de faire la sieste, c’est le bateau qui me donne
envie de faire sommeil" Félix.
