Journal de bord
ARGENTINE 2
Buenos Aires
Février 2004

GMTFr = heure locale au méridien de Clermont-Ferrand.
-4H => 12H (midi) à Clermont-Ferrand = 08 Heures du matin à Santiago

Samedi 7 février 2004 : Retour à Buenos Aires.
GMTFr : -4H 35° sud 59° ouest météo : très beau
Nouvelle journée transfert. Rangement des valises, check out, taxi, avion, re-taxi et dérangement des valises. Le séjour à Iguazu sera passé très vite et nous garderons un sacré souvenir, très impressionnés par les chutes.
Nous retrouvons Buenos Aires avec plaisir par le temps chaud mais clair, ciel pur, grandes avenues toute vertes. Notre appartement est vraiment bien, grand et tout blanc. Repos pour tous, laverie, téléphone, courses,… Nous sommes dans le centre et les boutiques de vêtements de cuir sont nombreuses. Evelyne trouve un tailleur. Choupie par curiosité entre dans un magasin de peaux, il y a même de la peau de fœtus de vache, qui n’existe qu’en Argentine d’après la vendeuse. Il y a aussi du vison recto verso avec un côté peau et un côté poil coupé à ras, très très beau mais très très cher.
Soirée calme comme à la maison.
La phrase du jour : " J’aime bien quand on est ensemble". Julia.

Dimanche 8 février 2004 : Ballade à Buenos Aires.
GMTFr : -4H 35° sud 59° ouest météo : très beau
Vers 11h nous attaquons avec le marché brocante de la place Dorego. On se croirait en Europe avec cette argenterie, ces dentelles, ces porcelaines. C’est une vraie brocante avec de jolies choses. Petite touche argentine, sur la place, un monsieur invite les dames à danser le tango accompagné d’un musicien. C’est dans San Telmo, le plus vieux quartier de Buenos Aires, plein de petites maisons anciennes pleines de charme dont certaines ne sont pas encore rénovées.
Un peu plus loin c’est Puerto Madero, l’ancien port de la ville avec ses docks qui, après avoir été abandonnés pour raisons techniques, ont été entièrement reconvertis en un quartier d’appartements, de lofts, de restaurants chics. C’est très réussi. Le long de grands bassins où sont amarrés quelques vieux bateaux, les docks de briques rouges sont alignés, les allées sont pavées et fleuries, les grues du port sont restées telles d’énormes sculptures modernes. Nous visitons un navire de guerre puis déjeunons en terrasse, dans l’air pur et frais.
Cette ville est très étendue, les avenues sont larges, longues, cela donne une impression de grandeur et d’espace. On s’y sent bien, on y marche beaucoup… Visite de la cathédrale sur la Plaza de Mayo. C’est une place symbolique où les mères et grands mères des disparus de la guerre civile des années 70 continuent à protester tous les jeudis. Après-midi calme.
La phrase du jour : "C’est quoi de l’eau bénite ?" Julia. "C’est une eau qui fait du bien, qui a été bénie." Choupie. "Elle donne des pouvoirs alors ? Car moi j’aimerais bien voler." Félix qui a eu de l’eau bénite sur le front.

Lundi 9 février 2004 : Retour de Christophe.
GMTFr : -4H 35° sud 59° ouest météo : très beau
Christophe est rentré en forme, moins fatigué que la fois précédente. Petite ballade à Buenos Aires, découverte de Palermo viejo, charmant quartier résidentiel avec des restaurants très branchouilles. Les Argentins ont un talent certain pour le design.
Ensuite nous allons nous promener à Recoleta, quartier résidentiel chic. L’ambiance est très agréable, place ombragée par de grands arbres, cafés en terrasse, fleurs. Nous visitons le cimetière de Recoleta, petit Père Lachaise argentin, les tombes sont somptueuses, de vraies chapelles de tous les styles. Ce n’est pas triste avec l’ombre des cyprès, les petites allées pavées. Le lieu a beaucoup de charme. Visite des terrasses du design, sorte d’ensemble commercial voué au Design , très moderne, avec de beaux objets et de bonnes idées.
Fin d’après midi au jardin de la place San Martin. Un immense bac à sable avec des toboggans, des balançoires, toutes sortes de jeux, le tout sous des arbres plusieurs fois centenaires. Il y a en particulier un magnolia immense, le tronc doit faire 4 à 5 m de diamètre et le feuillage est très dense. C’est dans ce genre de lieu qu’on voit qu’une ville est agréable à habiter : en plein centre les enfants jouent tous pieds nus, les nounous rigolent en petits groupes, les travailleurs traversent le jardin en sortant du bureau, les oiseaux chantent, on oublie les autos… Buenos Aires est une ville très conviviale.
Dîner à quatre, Evelyne, Gilbert, Christophe et Choupie, pour fêter la fin du voyage des Niçois. Ils sont restés quatre semaines et n’ont pas vu le temps passer. Comme nous sommes en Argentine nous allons manger de la viande, à peu près 500 g par personne, la dose normale ici. Les Argentins mangent en moyenne chacun 150 kilos de viande par an. Pas mal non ? Nous en avons certainement mangé 10 kilos chacun ce mois-ci, avec beaucoup de poisson au Chili en plus. C’est ça le rythme tour du monde.
La phrase du jour : "C’est quand dimanche ?" Julia qui attend que son papa se rase.

IMAGES DE BUENOS AIRES
Les taxis 504 Peugeot jaunes et noirs.
Les danseurs de tango dans la rue.
Les grattes ciels.
Les galeries et les restaurants branchés.
Les immenses artères au milieu des parcs au centre ville.
L’animation de la grande ville.

Mardi 10 février 2004 : Départ des Niçois, débarquement chez les amis Cometti.
GMTFr : -4H 35° sud 59° ouest météo : très beau
Les bagages ça nous connaît. Gilbert et Evelyne rentrent à Nice aujourd’hui. Avec les gros sacs de l’aller, les bonnes affaires de Buenos Aires et les souvenirs à ramener, ils partent avec plus de poids que nous pour le tour du monde complet. Ils sont ravis. Nous aussi. Un peu de pampa, la remontée du fjord et de la rivière jusqu’au Torres del Paine, Punta Arenas et l’île aux pingouins, Ushuaia, le cap Horn, les chutes d’Iguazu, Buenos Aires. Pas mal comme programme en quatre semaines. Ils sont très enthousiastes et ont déjà mis à leur futur programme San Pedro de Atacama, les Galápagos, la carretera Austral, la lagune San Rafael…
Invasion de Barnoin chez les Cometti,. A six dont trois enfants. Ils faut vraiment que Serge et Isabelle, « camarades » (c’est comme ça qu’on dit !) de promo et du BDE de Chris, soient de bons copains. Heureusement, ils sont nombreux eux aussi. Six, comme nous et beaucoup de grands enfants, Laure (14), Claire (11), Pierre (8), Marie (3). Bonjour l’ambiance à table, dans le jardin, dans les chambres, dans la piscine. Ou dans un ordre différent. Plein de jeux nouveaux, de grands, dont peindre en marron la montagne en plâtre de Pierre pour ses petits soldats ou construire un civilisation sur le PC.
Dîner entre amis dans le jardin. Félix et Julia trouvent le chemin du lit des parents dans la nuit et réussissent à s’y introduire tous les deux sans déranger personne. Quand Chris se réveille par manque cruel d’espace vital, il est trop tard. Tout le monde dort tranquille. Sauf lui.
La phrase du jour : "Quand on prend de l’herbe, il faut la couper, pas arracher les racines. Si on la coupe proprement elle repousse. C’est comme ça qu’on fait par exemple pour la salade… " Un parent. "Sauf pour les carottes." Julia.

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